EN 2015, le marché de l'immobilier s'est bien comporté DANS L'ISERE !
Comment se porte le marché en Isère ?
En 2015, le marché de l'immobilier s'est bien comporté dans notre région. Pour la première fois, depuis huit ans, le nombre de transactions est en forte progression : +17% en Rhône-Alpes et +13.90% en Isère.
Le nombre de ventes en 2014 a été de 12 790 et 14 573 en 2015. Pour la cinquième année consécutive, les prix en Isère sont en baisses : -2.45%. Aujourd'hui, le prix moyen d'un T3 ancien tourne autour des 170 000 euros. On peut également trouver des studios ou des T2 pour 100 000 euros, ce qui attire les investisseurs qui ont l'intention de les louer.
Dans le centre-ville de Grenoble, les grands appartement se vendent bien s'ils sont proposés au prix du marché. Leur prix moyen oscille autour de 2 480€/m², mais jusqu'à 3 000 euros dans l'hypercentre. Grenoble et sa métropole suivent donc la tendance nationale.
Pourtant, le nombre de transactions et les prix restent bas...
Mais notre territoire se trouve encore cette annéee en queue de peloton : les prix y sont inférieurs en location et en transaction à ceux de métropoles équivalentes comme Nantes, Strasbourg ou Montpellier. On pourrait dire que c'est une bonne chose. Mais la faiblesse des prix sur notre marché, même si elle est souhaitable et appréciable par le consommateur, n'est pas un bon indicateur de la santé économique de notre agglomération. Un marché avec un minimum d'intervention de l'Etat se régule par la rencontre (ou non) entre l'offre et la demande. Cette rencontre s'est opérée pour les transactions, en 2015.
Quid des locations ?
Pour le marché locatif, des inquiétudes demeurent. La location subit le triple impact de la faiblesse démographique et économique, de la fiscalité locale, et de la passivité voulue mais non assumée de nos politiques locaux. Pour ne pas en rajouter, nous n'allons pas nous étendre sur le rééquilibrage des rapports locataires/propriétaires à engager sans délai suite aux conséquences désastreuses de la loi Alur.